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Le bal des disparu-e-s

Le bal des disparu-e-s

Jeanne et Eugène allaient se marier. Mais il y a quatre jours sur le front, Eugène est mort en se battant pour la Commune. Tout était prêt ; alors Jeanne a décidé de célébrer ce mariage malgré tout, à titre posthume. Parce qu’il faut bien continuer à vivre, à boire et à aimer – avant de mourir. Nous sommes le 21 mai 1871, c’est le dernier jour de la Commune de Paris ; Dans la nuit, les invités vont apprendre que les Versaillais sont entrés dans Paris, et personne n’en réchappera. Dans une semaine, jour pour jour, tout le monde ici sera mort. Cette petite histoire du dernier mariage de la commune est directement inspirée de la grande HISTOIRE. Le dimanche 21 mai, un immense concert est organisé aux Tuileries, au profit des veuves et orphelins des gardes nationaux morts pour la Commune. Les Versaillais viennent d’entrer dans Paris par la porte Saint-Cloud délaissée par la Garde Nationale – venue assister et jouer au concert des Tuileries, justement. Tout est fini : le dimanche 28, dans une semaine jour pour jour, les derniers combattants tomberont au Père Lachaise – mais la fête bat son plein. La naïveté de cette dernière fête de la commune nous a touchés. C’est cet instant T que nous allons vous raconter, cette seconde où les communards trinquent et chantent si fort que leur bruit couvre celui de l’approche de la mort. Mise en scène : Soizic de la Chapelle, Lisa Robert Jeu : Arthur Baratin, Anthony Liébault, Camille Roy, Pierre-Damien Traverso, Lorine Wolff Création lumière : Lisa Robert Scénographie : Camille Davy Création sonore : Martin Poncet Costumes : Mathilde Giraudeau Graphisme, illustration : Adeline Debatisse Diffusion : Helia Ronat-Mallié